J'ai été agréablement étonnée par un petit texte d'Augustin ce soir. J'ai trouvés délicieux les synonymes qu'il s'est efforcé d'utiliser pour éviter la redondance de vocabulaire, et j'ai vraiment aimé son usage des parenthèses! Petite vanité ici, j'ai eu envie de l'exhiber!
Super Noël!
Pas très loin d'ici, dans une autre dimension, régnait un roi pas plus grand que ses sujets les lutins. Ce petit roi au grand caractère possédait des douzaines de centaines de dizaines de nains exploités à longueur de journée. Ils n'étaient pas maltraités, mais ils gagnaient seulement sept sous par jour.
Les petites créatures avaient beau protester contre leur salaire, en vain. Le monarque ne faisait que baisser leur salaire.
- « S'il-vous-plait, beau Phénix, augmentez notre misérable petit salaire! » dit un exploité voulant rapporter quelque chose à manger pour ce soir-là.
- « Je persiste à vouloir manger ce soir! » dit-il d'un air découragé.
- « Mange ta main, garde l'autre pour demain! En passant, je viens de baisser ton salaire à deux sous la journée. »ricana le souverain.
Plusieurs mois passèrent pendant lesquels le salaire avait été maintenu à deux sous par jour. Durant ces mois, le Père Noël était justement à la recherche de personnel qualifié, quand il entendit parler de ces petits nains abusés par un despote aussi haut que large.(j'ai bien ri ici!)
Trois jours plus tard, le Père Noël passa à l'action avec Clochette et Clocharde, ses deux petites fées alliées. Après avoir trouvé le portail lui permettant de passer dans cette autre dimension, il lui fallait répondre à l'énigme qui lui servait de clé:
« Trouve ce qui est mieux que Dieu,
pire que les Enfers,
dont les riches ont besoin,
les pauvres en ont,
si on en mange, on meurt »
Après quelques minutes de réflexion, il répondit:
-« Rien! »
Comme par magie, le portail s'ouvrit, puis la bande de Noël put passer dans l'autre dimension.
Le Père Noël cria : « Banzaï! » , ce qui attira l'attention du roi haut comme trois pommes (et large comme trois pommes aussi). Le Père Noël servait d'appât en faisant le bouffon, pendant que les fées délivraient les pauvres personnages à bonnet.(lol) Quand Clochette donna le signal de départ, le Père Noël et ses nouveaux employés se téléportèrent au Groënland, dans notre dimension. Le choc fut tel pour le tyran minuscule (et obèse, rappelons-le) qu'il en fit une crise cardiaque.
C'est de là que viennent les fameux lutins du Père Noël, qui peut maintenant finir son travail à temps chaque année.
Attention,
ans à l'école Ahuntsic annexe. Pour elle qui vient de l'école alternative où il n'y a ni dictée ni apprentissage systématique des tables de multiplication, pas plus que d'examen ou même de notes, c'était un réel défi. Augustin, qui est actuellement dans ce programme, en bon grand frère, n'a pas cessé de la décourager et de lui dire qu'ils ne prenaient pas les nuls, etc. Super délicat. Toujours est-il qu'on l'a préparée du mieux qu'on a pu, en insistant bien sur le fait que sa vie n'en dépendait pas, que prendre son temps et bien lire les questions serait largement suffisant si elle est destinée à un tel programme. C'est qu'elle est un *tantinet* anxieuse, celle-là. Bref, la jetant dans la fosse aux lions à 9h, je me suis dit "advienne que pourra", pensant que son anxiété lui nuirait probablement plus que son manque de compétence. À 11h, quand je l'ai récupérée, je l'ai d'abord félicitée d'être allée au bout de la démarche sans se rétracter. Ensuite, je lui ai demandé comment elle avait trouvé ça.
Nous avons visité l'orthopédiste hier, Antoinette et moi, question de voir si la craque qu'on pensait être une fracture avait bien calcifié. Surprise! La craque persistait pour une excellente raison: c'est un vaisseau sanguin!! On ne cherchait pas à la bonne place. Le cal osseux nous a révélé la vraie vérité véritable: son tibia était fracturé tout juste sous le genoux. Apparent parce que guéri. Les radiographies aiment le calcium, et les petits enfants ne sont pas toujours assez solides pour que leur fracture soit apparente avant la guérison. Fait que, personne n'était fou dans cette histoire qui aura nécessité trois visites à l'urgence, fait peser sur nous pauvres parents impuissant les sourcils soupçonneux de trois pédiatres et 1473 résidents qui se demandent pourquoi bon Dieu cette petite boite et pleure (une machination?), et que ses parents n'arrivent pas à la consoler! Personne de fou ici, mais quand même, à Ste-Justine, ils doivent en voir souvent des fractures invisibles, non? Au moins, le dossier est réglé...
Greg et moi on s'est tapé dans la main pour se donner le relais ce soir. Il arrivait, je partais. De Ste-Justine, à Ste-Justine.
descendre plusieurs fois dans le convoyeur qui mène au QG des Karmadors. 
On était un peu déçus au début parce que c'était ouvert pendant l'heure de pause des comédiens (pas de comédiens!), mais vers la fin, on a pu en rencontrer quelques uns. Le prix du plus gentil et sympathique va à l'interprète de Quentin qui est plus connu pour Théo dans Tactik (le fils que toute mère rêve d'avoir). Augustin, qui traîne parfois ses balles de jonglerie dans ses poches a eu un bon moment d'échange de trucs et de prestations avec lui (il voulait faire son frais en sortant ça de ses poches, mais son idole est pas mal plus impressionnant. Dans ma tête, je lui ai dit "cassé", mais ça, on ne le dit pas, sinon on est peut-être plus une bonne mère).
u collision.
i n'a rien senti ( c'est qu'il a la tête dure!).
Joséphine et moi partageons un amour infini pour Gilles Vigneault, ce qui nous pousse régulièrement à emprunter ses albums à la bibliothèque. Le dernier en liste, le magnifique "Arriver chez soi" (2008) est un succès indubitable, tant pour elle que pour moi.
