Dans le Corbeau et le Renard, à la fin, le Corbeau "honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus."
Cette semaine, après que Maximilien eut appris cette fable par coeur pour s'amuser, j'ai entendu à toutes les sauces "cette leçon vaut bien un fromage, sans doute". Mignon.
Les vers se sont contaminés dans la fraterie, et enfin, la fable a été copiée sur le grand tableau du sous-sol à la demande générale. Ce soir, j'ai entendu Fabienne la réciter d'une traite, avec une belle interprétation je dois le dire, puis elle est restée songeuse en terminant pour enfin donner son avis: "C'est pas mal, mais moi à sa place, j'aurais dit "jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus une autre fois."
Qu'on avertisse La Fontaine des correctifs souhaités svp.
Il y a Maximilien, encore lui (quand on parle de poésie!), qui m'a touchée droit au coeur avec ses oh! et ses ah! à la lecture d'un poème de Maurice Carême:
Il y a plus de fleurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans tous les vergers ;
Plus de merles rieurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans le monde entier ;
Et bien plus de baisers
Pour ma mère, en mon coeur,
Qu'on en pourrait donner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire