Erreur sur la personne

Dans toute ma spontanéité, j'ai fait une erreur d'identité:

moi: "T'es pas mal bonne Antoinette Giroux"
elle: "Non, moi c'est pas Antoinette Giroux, c'est Antoinette DEUX ANS."

Un autre trophée

Ah ben sac de bines. Il suffit de se vautrer dans la fierté du chat qui ne rapporte que des cigales pour le voir rapporter autre chose...
Ce que j'ai le plus aimé, c'est que de mon lit, j'ai bien entendu Antoinette déclarer "il y a une souris en bas", mais que PERSONNE n'a réagi, pas même Grégory. Pourtant, curieuse, quelques minutes plus tard, descendant pour la lessive, j'ai demandé à Antoinette de me montrer où elle avait vu une souris (j'espérais trouver là une souris en peluche, mais d'habitude on ne la signale pas, celle-là...). Bref, le temps de le dire, j'entendais bien les couinements de souffrance venant de sous le lit... Il s'est bien amusé, Sacha, mais on préférait tout de même attraper la mignonne et la sortir! Avec le temps, elle devenait de plus en plus facile à capturer...

Les trophées

Depuis les derniers jours, notre gentil Sacha ne cesse de nous démontrer son amour à sa façon. Il nous rapporte des trophées. Je lui suis très reconnaissante de ne pas jeter son dévolu sur des souris ou des oiseaux... les cigales, ça me plait. Toujours est-il qu'il peut en rapporter 4 ou 5 dans la journée, et qu'on ne le voit pas toujours. Le bon côté, c'est qu'il joue longtemps avant de les manger, alors si on ne l'a pas vue, la cigale continue de danser et de chanter même dans la maison. Facile à spotter. Parfois, il essaie de la passer en douce, parce qu'il sait bien que nous la ressortirons, mais la cigale, dans sa gueule, continue son inlassable solo, avec, si ça se trouve, une meilleure caisse de résonance (étonnant mais vrai).
Donc, depuis quelques jours on chasse les cigales dans le sous-sol et un peu partout. Les cigales, c'est gentil, demandez à Antoinette qui s'en charge personnellement avec aucun dégoût, aucune peur.

Ce à quoi l'on peut s'attendre lorsque Maxi est tranquille

Voyez par vous-même le joli montage qui a vu le jour sous les doigts et l'imagination habiles de Maximilien et de son fidèle ami Brandon! Leurs jeux sont plus souvent qu'autrement très bruyants (épées, combats de kung-fu), alors j'étais intriguée par les petits gloussements et l'atmosphère plutôt calme. C'est qu'ils travaillaient en silence (ou presque) pour ma faire une surprise!
J'ai bien ri!

Dialogue

Samedi passé, je reconduisais Joséphine et Fabienne pour un séjour d'une semaine dans un camp de vacances. Depuis plusieurs jours, nous préparions les valises et le discours de Fabienne était pas mal redondant: il consistait à essayer de tenir Joséphine à l'écart (ce à quoi Joséphine adhérait !?!) en faisant semblant de ne pas être des sœurs au camp. Surtout dans l'autobus (départ de Montréal) "sinon on se fera jamais de nouveaux amis si on se sépare pas".
Je trouvais ça plutôt poche de la part de Fabienne, mais je me fiais à mon ancienne expérience d'enfant pour ne pas m'en faire : à l'école, entre frères et sœurs, on finissait toujours pas se défendre un l'autre même si on était en guerre à la maison.
Laissez-moi relater la conversation qui a eu lieu dans la voiture, en route vers le point de départ, conversation qui faisait suite à quelques mentions de maux de ventre pré-séparation.

Fabi : "Jo, on a la même sorte de valise, tsé, ça va paraître qu'on est des soeurs."

Silence.

Jo: " Tu as raison."

Fabi: "ouais, c'est vrai, nos espèces de grosses valises brunes, c'est difficiles à manquer, et personne d'autre en aura."

Silence.

Fabi : "D'abord, aimerais-tu qu'on s'assoit ensemble, si tu veux, là?"

Jo: "d'accord".

En toute dignité, Fabienne avait réussi à renverser son processus de rejet, et moi, je jubilais.