Mine de rien, en décidant par décret matinal de ne pas prendre la voiture aujourd'hui, au fil des "lifts" chez les amis et des courses, nous avons évité environ 40km de voiture en prenant nos vélos. Il suffit de s'imposer des moments sans voiture et de ne pas se trouver mille défaites...
En voiture, je n'aurais pas du tout eu conscience de tous ces km.
Nos vieilles bécanes passées chez le monsieur qui les arrange, le moove de se procurer une bâche et des cadenas pour laisser mon vélo dehors (sinon le sous-sol le garde prisonnier)...des petits détails qu'il fallait tout simplement régler. Depuis dix jours j'ai remplacé beaucoup de km de voiture par mon vélo, mais spécialement aujourd'hui, et je me dis que c'est ça la beauté des vacances: prendre le temps de faire ce qu'on se dit toute l'année qu'on va faire.
Cette fois-là, pas pressée, pour réaliser que c'est tellement pas si loin chez les copines des filles, le marché Jean-Talon, les rendez-vous divers. Maintenant on le sait.
Antoinette est pas mal lourde avec ses 34 livres de beauté sur le siège arrière... mais bien qu'elle pédale à deux roues depuis le printemps, elle n'est pas encore promue au rang d'usagère de la voie cyclable sur Berri, mettons. Il ne faudrait pas que ça tarde, parce que le vélo de Greg (c'lui qui a le siège) me donne foul mal aux fesses et manque de me tuer chaque fois que j'essaie d'enjamber le cadre de géant avec mes jambes de schtroumpf. Si moi je peux plus grandir, va falloir qu'elle le fasse!
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